13 juillet 2022

10 conseils pour mieux profiter de ton festival

Les festivals les plus chouettes sont ceux dont on ressort avec de beaux souvenirs! Profites-en un max mais tente de respecter ton corps.

1.L’usage d’alcool ou d’autres drogues n’est jamais sans risque

L’alcool, même s’il est légal pour les plus de 16 ans, reste un produit psychotrope dont l’usage peut entraîner des complications dont la première est de gâcher ton festival et celui de tes potes en cas de surconsommation.

N’oublie pas que tout le monde n’est pas égal face aux produits psychotropes. Les effets dépendent de nombreux facteurs : le(s) produit(s) consommé(s) mais aussi la quantité, ton poids, ton état de fatigue, ton état d’esprit, l’habitude de consommation, l’ambiance etc.

(suite…)

10 septembre 2018

Réseau Festif Bruxellois, une coordination des actions de promotion de la santé en milieux festifs

Dans le cadre du nouveau Plan de promotion de la santé de la Cocof, le groupe de travail initialement mené par Modus Vivendi s’est constitué en réseau d’acteurs de promotion de la santé en milieux festifs à Bruxelles. Un nouveau réseau à développer et animer.

A la base de ce réseau, il y a un « groupe de travail festif » composé des projets d’intervention en milieux festifs de la Plate-Forme Prévention Sida, la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial (le projet Sex&Co) et Modus Vivendi (particulièrement les projets « Equipe Mobile » et « Drogues Risquer Moins »). Initialement ce groupe de travail s’est constitué pour répondre à la nécessité de se coordonner entre acteurs du « festif » afin d’améliorer la cohérence et l’efficacité de leurs interventions. Assez rapidement d’autres enjeux sont venus s’inviter à la table des discussions, tels que le besoin de faire un état des lieux de l’offre déjà existante en matière d’intervention en milieux festifs et les éventuelles demandes ou besoins non couverts, organiser des moments de concertation (échanges de pratiques, formations, appuis méthodologique, création d’outils, etc.), travailler sur une identité commune tout en respectant les spécificités de chacun, mutualiser les ressources matérielles, humaines et méthodologiques…

Lire la suite de l’article de Marie François, coordinatrice du réseau, sur le site d’Education Santé

10 juillet 2018

Ta check-list pour bien préparer ton festival

Partir en festival nécessite un minimum d’organisation afin de s’assurer de bénéficier d’un confort optimal pour profiter un maximum de la programmation et de l’ambiance.

Si tu comptes rester plusieurs jours en profitant du camping, voici une check-list de ce qu’il ne faut pas oublier !

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7 mai 2018

Son amplifié à Bruxelles : Nouvelle réglementation

Depuis le 21 février 2018, une nouvelle réglementation fixant les conditions de diffusion du son amplifié est entrée en vigueur en Région de Bruxelles-Capitale.

L’Arrêté Royal s’adresse à tout établissement ouvert au public qui diffuse du son amplifié (permanent, temporaire, intérieur ou extérieur).

Dorénavant, ces établissements pourront diffuser du son amplifié tant qu’il ne dépasse pas un niveau maximum de 85 dB (A).

Au-delà de ce niveau, différentes mesures seront mises en place afin de prévenir des risques sanitaires.

Trois catégories de niveaux sonores

Catégorie 1 :  Niveau de 85 dB(A) calculé sur une durée de 15 minutes.

Condition : 

  • Afficher au sein de l’établissement et sur les tickets et affiches, les pictogrammes suivants :

          

Catégorie 2 : Niveau de 95 dB(A) et 110 dB(C) calculés sur une durée de 15 minutes.

Conditions :

  • Obligation d’informer le public sur les risques des niveaux sonores diffusés.
  • Afficher au sein de l’établissement et sur les tickets et affiches, les pictogrammes suivants :

          

  • Placer un afficheur qui indique en temps réel les niveaux sonores perçus dans l’établissement.

Catégorie 3 : Niveau de 100 dB(A) et 115 dB(C) calculés sur une durée de 60 minutes.

Conditions :

  • Obligation d’informer le public sur les risques des niveaux sonores diffusés.
  • Afficher au sein de l’établissement et sur les tickets et affiches, les pictogrammes suivants :

          

  • Mettre à disposition une zone de repos auditif visant 10% de la superficie totale accessible au public (maximum 85 dB(A))
  • Mettre à disposition des bouchons d’oreille.
  • Placer un afficheur qui indique en temps réel les niveaux sonores perçus dans l’établissement.
  • Désigner une personne de référence pour assurer le suivi du respect de la législation relative au son amplifié.

Pour les catégories 2 et 3, l’arrêté prévoit également :

  • Des mesures en niveau (C) qui évaluent la pression sonore importante dans les basses fréquences. L’utilisation des deux types de mesures (A) et (C) permettront une estimation plus précise des risques pour l’oreille.
  • Des enregistrements obligatoires du volume diffusé qui devront être conservés pour les établissements afin de pouvoir gérer des litiges éventuels.

Pour tous les niveaux sonores :

Si le son amplifié est diffusé après minuit (jusqu’à 7h du matin), l’exploitant doit disposer d’un permis d’environnement de classe 3, et le déclarer à l’administration communale.

 

Pour tout savoir dans les détails sur l’Arrêté « Son amplifié » à Bruxelles, rendez-vous le site Sonamplifie.brussels.

23 décembre 2017

10 conseils pour mieux profiter de vos fêtes !

1. L’usage d’alcool ou d’autres drogues n’est jamais sans risque

Les soirées les plus chouettes sont celles dont on ressort avec de beaux souvenirs ! Ces derniers mois, plusieurs alertes ont été diffusées concernant des produits psychotropes à haut risque, renseignez-vous ! N’oubliez pas que l’alcool, même s’il est légal, reste un produit psychotrope dont l’usage peut entraîner des complications. N’oubliez pas non plus que beaucoup d’événements affichent une tolérance zéro face aux produits illégaux.

2. Prenez du temps pour faire des pauses

Il est normal d’aimer faire la fête jusqu’au matin. Mais parfois, le corps et l’esprit ont besoin d’une pause pour profiter dans la durée de la programmation. N’hésitez pas à faire un break dans un endroit calme et aéré, à l’écart des stimulations visuelles et sonores. La plupart des fêtes se déroulent dans des endroits surchauffés. Danser déshydrate; l’alcool ainsi que d’autres stimulants amplifient cette déshydratation. Buvez de l’eau régulièrement en petites quantités !

3. Soyez gentils avec vos oreilles

A l’évidence, c’est pour profiter du son proposé par votre lieu festif préféré que vous partez danser toute la nuit. Mais pour que la musique reste un plaisir, il est important d’être attentif à vos oreilles. Si le bruit est tel qu’une personne située à 1 mètre de vous doit crier pour se faire comprendre, c’est que vous êtes dans un environnement à risque. Si elle doit vous crier dans l’oreille, il y a danger. Restez à distance des haut-parleurs, utilisez des bouchons d’oreille si nécessaire ! Si des sifflements, des bourdonnements ou une diminution de votre acuité auditive perdure au-delà de 12 heures après l’événement, consultez un ORL au plus vite.

4. Pensez vous-même, souciez-vous des autres

C’est en compagnie de ses amis qu’on passe les meilleurs moments. Mais ne vous laissez pas emporter par l’effet de groupe. Si vous ne vous sentez pas dans votre assiette, écoutez les signaux de votre corps afin de respecter votre rythme. A l’inverse, prenez soin les uns des autres afin de vous assurer que vos compagnons de fête passent eux-aussi un bon moment. Si nécessaire, donnez-vous des lieux de rendez-vous si le lieu est grand. Rentrez en groupe plutôt que seul(e) ! Contribuez à la fête tout en évidant les situations conflictuelles.

5. Trouvez votre rythme : dormez, mangez, sortez !

Vous n’êtes pas un robot ! Avant de sortir, faites en sorte d’avoir dormi suffisamment d’heures pour avoir vos batteries rechargées. Privilégiez des repas pas trop lourds mais suffisamment nourrissants pour tenir jusqu’au bout de la nuit. Vous tiendrez plus longtemps si vous avez fourni à votre corps les ressources nécessaires.

6. Ne repoussez pas vos limites ; soyez responsables

Vos amis et votre famille tiennent à vous. Définissez à l’avance vos limites de consommations mais aussi de budget pour la soirée. Il vaut mieux « un rien pas assez » que « trop tard, c’est trop ». Faites en sorte de rester dans les limites de votre corps afin que la fête reste un plaisir.

7. Anticipez les circonstances climatiques

Averses belges ? Pluie verglaçante ? Chutes de neige ? Soyez attentifs aux conditions climatiques annoncées. Cela vous permettra de prévoir des vêtements suffisamment chauds mais aussi de mieux organiser vos déplacements vers et de retour de votre sortie.

8. Safe sexe, toujours !

Emportez toujours avec vous des préservatifs ! N’oubliez pas d’en vérifier la date de péremption. Faites attention de ne pas déchirer le préservatif en le sortant de l’emballage. Un préservatif bien enfilé, plaisir assuré ! Le lubrifiant permet d’améliorer les sensations durant le rapport, diminue le risque de rupture du préservatif et l’irritation des muqueuses ! Un test de dépistage est toujours utile : beaucoup d’infections sexuellement transmissibles sont asymptomatiques.

9. Les 1ers secours sont vos amis

En cas de malaise, de blessure, de constat d’incident,… Contactez le 112 (le numéro d’urgence). Même si vous ou un de vos amis avez consommé une drogue, il est important de communiquer tout ce que vous savez pour qu’une aide appropriée puisse vous être apportée. Les secouristes sont tenus au secret médical.

10. Pas de conduite sous influence

Si vous avez consommé de l’alcool ou d’autres drogues, ne conduisez pas de véhicule (vélo y compris !). Vous pourriez représenter un danger pour vous-même ou pour les autres. Dans l’idéal, prévoyez des moyens alternatifs à la voiture pour rentrer (numéros de taxi, horaires des premiers bus/trains/trams/métros !).

 

7 septembre 2017

Un décès suite à la consommation de 3-MeO-PCP et U-47700

Dans le cadre du système d’Alerte Précoce (Early Warning System – EWS), l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) nous a informés de la survenue en Flandre du décès d’un jeune homme suite à la consommation de 3-MeO-PCP et de U-47700. La victime n’était pas connue pour être un consommateur régulier de drogues et a acheté ces substances par Internet.

  • Le 3-MeO-PCP est un anesthésiste dissociatif dérivé de la phencyclidine (PCP), qui a à la fois des propriétés dissociatives et stimulantes. Ce produit a été synthétisé il y a plusieurs décennies dans un contexte de recherche et est réapparu récemment sur Internet sur le marché de drogues légales (legal high, research chemicals). Il est actuellement interdit en Belgique ainsi que dans de nombreux pays européens, et a causé plusieurs décès (en Belgique en juin 2017 et en Suède).
    Ce produit se présente le plus souvent sous forme de poudre, mais peut aussi parfois entrer dans la composition de pilules d’ecstasy. Il est connu pour induire un épisode maniaque voire psychotique à partir de 25 mg et peut causer la mort à plus forte dose.
  • Le U-47700 est un opioïde de synthèse environ 10 fois plus puissant que la morphine. Les usagers rapportent des effets similaires à ceux de l’héroïne, mais de plus courte durée, avec des doses de quelques milligrammes. Cette substance a déjà été impliquée dans deux décès en Belgique en janvier 2016 et mai 2017.

Lorsqu’ils sont consommés en quantité excessive ou en combinaison avec d’autres dépresseurs (héroïne, alcool, benzodiazépines, etc.) les opioïdes de synthèse peuvent provoquer une dépression respiratoire pouvant conduire au décès de l’usager. L’administration de naloxone est le seul antidote efficace en cas d’overdose.

Vous trouverez le détail de cette alerte et des conseils de réduction des risques en cliquant ici.

3 août 2017

Esperanzah! à nouveau labellisé Quality Nights!

Depuis de nombreuses années, Esperanzah! met tout en place pour offrir un moment inoubliable à ses visiteurs. Non seulement musicalement mais aussi en termes de santé et de sécurité. Cette année encore, grâce au label Quality Nights, le festival offre de nombreux services préventifs à son public.

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26 juin 2017

Identification de pilules d’Ecstasy (XTC) fortement concentrées en MDMA et contenant du 2C-B

L’Institut Scientifique de Santé Publique a identifié un comprimé contenant du 2C-B et six comprimés d’ecstasy fortement dosés en MDMA, dont quatre contiennent plus de 200 mg de MDMA.

Il s’agit d’une pilule « FC Barcelona » mauve clair en forme de bouclier, d’une « Superman » vert clair en forme de pentagone, d’une « DP » gris en forme de bouclier, d’une « 2K » gris de forme carrée, d’une « Emporio Armani » rouge en forme de bouclier, d’une « Cerise » rose de forme ovale et d’une «Pile/Boutons volume » bleu clair (2C-B) en forme de huit.

N.B. : Concernant la pilule avec le logo Dom Perignon, la marque Dom Perignon nous demande d’inclure cette indication : « Ce produit est un faux et n’a strictement rien à voir avec la Marque Dom Perignon ».

Il ne s’agit probablement pas des seules pilules fortement dosées qui circulent actuellement, car les logos et couleurs changent constamment. La prudence est donc de rigueur en raison du risque de surdose.

Vous trouverez le détail de cette alerte et des conseils de réduction des risques en cliquant ici.

22 décembre 2016

10 conseils pour mieux profiter de vos fêtes !

1. L’usage d’alcool ou d’autres drogues n’est jamais sans risque

Les soirées les plus chouettes sont celles dont on ressort avec de beaux souvenirs ! Ces derniers mois, plusieurs alertes ont été diffusées concernant des produits psychotropes à haut risque, renseignez-vous ! N’oubliez pas que l’alcool, même s’il est légal, reste un produit psychotrope dont l’usage peut entraîner des complications. N’oubliez pas non plus que beaucoup d’événements affichent une tolérance zéro face aux produits illégaux.

2. Prenez du temps pour faire des pauses

Il est normal d’aimer faire la fête jusqu’au matin. Mais parfois, le corps et l’esprit ont besoin d’une pause pour profiter dans la durée de la programmation. N’hésitez pas à faire un break dans un endroit calme et aéré, à l’écart des stimulations visuelles et sonores. La plupart des fêtes se déroulent dans des endroits surchauffés. Danser déshydrate; l’alcool ainsi que d’autres stimulants amplifient cette déshydratation. Buvez de l’eau régulièrement en petites quantités !

3. Soyez gentils avec vos oreilles

A l’évidence, c’est pour profiter du son proposé par votre lieu festif préféré que vous partez danser toute la nuit. Mais pour que la musique reste un plaisir, il est important d’être attentif à vos oreilles. Si le bruit est tel qu’une personne située à 1 mètre de vous doit crier pour se faire comprendre, c’est que vous êtes dans un environnement à risque. Si elle doit vous crier dans l’oreille, il y a danger. Restez à distance des haut-parleurs, utilisez des bouchons d’oreille si nécessaire ! Si des sifflements, des bourdonnements ou une diminution de votre acuité auditive perdurent au-delà de 12 heures après l’événement, consultez un ORL au plus vite.

4. Pensez vous-même, souciez-vous des autres

C’est en compagnie de ses amis qu’on passe les meilleurs moments. Mais ne vous laissez pas emporter par l’effet de groupe. Si vous ne vous sentez pas dans votre assiette, écoutez les signaux de votre corps afin de respecter votre rythme. A l’inverse, prenez soin les uns des autres afin de vous assurer que vos compagnons de fête passent eux-aussi un bon moment. Si nécessaire, donnez-vous des lieux de rendez-vous si le lieu est grand. Rentrez en groupe plutôt que seul(e) ! Contribuez à la fête tout en évidant les situations conflictuelles.

5. Trouvez votre rythme : dormez, mangez, sortez !

Vous n’êtes pas un robot ! Avant de sortir, faites en sorte d’avoir dormi suffisamment d’heures pour avoir vos batteries rechargées. Privilégiez des repas pas trop lourds mais suffisamment nourrissants pour tenir jusqu’au bout de la nuit. Vous tiendrez plus longtemps si vous avez fourni à votre corps les ressources nécessaires.

6. Ne repoussez pas vos limites ; soyez responsables

Vos amis et votre famille tiennent à vous. Définissez à l’avance vos limites de consommations mais aussi de budget pour la soirée. Il vaut mieux « un rien pas assez » que « trop tard, c’est trop ». Faites en sorte de rester dans les limites de votre corps afin que la fête reste un plaisir.

7. Anticipez les circonstances climatiques

Averses belges ? Pluie verglaçante ? Chutes de neige ? Soyez attentifs aux conditions climatiques annoncées. Cela vous permettra de prévoir des vêtements suffisamment chauds mais aussi de mieux organiser vos déplacements vers et de retour de votre sortie.

8. Safe sexe, toujours !

Emportez toujours avec vous des préservatifs ! N’oubliez pas d’en vérifier la date de péremption. Faites attention de ne pas déchirer le préservatif en le sortant de l’emballage. Un préservatif bien enfilé, plaisir assuré ! Le lubrifiant permet d’améliorer les sensations durant le rapport, diminue le risque de rupture du préservatif et l’irritation des muqueuses ! Un test de dépistage est toujours utile : beaucoup d’infections sexuellement transmissibles sont asymptomatiques.

9. Les 1ers secours sont vos amis

En cas de malaise, de blessure, de constat d’incident,… Contactez le 112 (le numéro d’urgence). Même si vous ou un de vos amis avez consommé une drogue, il est important de communiquer tout ce que vous savez pour qu’une aide appropriée puisse vous être apportée. Les secouristes sont tenus au secret médical.

10. Pas de conduite sous influence

Si vous avez consommé de l’alcool ou d’autres drogues, ne conduisez pas de véhicule (vélo y compris !). Vous pourriez représenter un danger pour vous-même ou pour les autres. Dans l’idéal, prévoyez des moyens alternatifs à la voiture pour rentrer (numéros de taxi, horaires des premiers bus/trains/trams/métros !).

A lire, à retenir et à appliquer vigoureusement !

 

13 décembre 2016

Identification de nouveaux comprimés d’ecstasy fortement concentrés en MDMA Risque de surdose

Dans le cadre du système d’Alerte Précoce, l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) nous a informés de l’identification de nombreux comprimés d’ecstasy fortement dosés en MDMA. Ces pilules ont majoritairement été analysées dans le cadre de recherches réalisées par le WIV-ISP et ses partenaires sur base de produits circulants dans les festivals cet été. Les deux premières pilules (« Tomorrowland » mauve et « ACAB ») ont été analysées début décembre dans le cadre du service de testing de l’asbl Modus Vivendi, proposé à Bruxelles au lieu d’accueil Modus Fiesta.

Il ne s’agit probablement pas des seules pilules fortement dosées qui circulent actuellement, car les logos et couleurs changent constamment. La prudence est donc de rigueur en raison du risque de surdose.

Vous trouverez le détail de cette alerte et des conseils de réduction des risques en cliquant ici.

31 octobre 2016

Identification de nouveaux comprimés d’ecstasy fortement dosés en MDMA et en PMMA et d’un buvard contenant du 25C-NBOME

Dans le cadre du système d’Alerte Précoce, l’Institut Scientifique de Santé Publique nous a informés de l’identification d’un nouveau comprimé d’ecstasy fortement dosé en MDMA ainsi que d’un buvard supposé de « LSD » mais contenant du 25C-NBOMe.

Ces échantillons ont été identifiés grâce au service de testing de l’asbl Modus Vivendi, proposé à Bruxelles au lieu d’accueil Modus Fiesta.

Des pilules d’ecstasy avec un logo Superman contenant des doses de PMMA potentiellement mortelles sont également en circulation aux Pays-Bas ainsi qu’en Espagne.

Vous trouverez le détail de cette alerte et des conseils de réduction des risques en cliquant ici.

29 juillet 2016

Ta check-list pour bien préparer ton festival

Partir en festival nécessite un minimum d’organisation afin de s’assurer de bénéficier d’un confort optimal pour profiter un maximum de la programmation et de l’ambiance.

Si tu comptes rester plusieurs jours en profitant du camping, voici une check-list de ce qu’il ne faut pas oublier !

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28 juillet 2016

Qu’est-ce que la Relax Zone dans un festival ?

Besoin de la relaz zone ?

On trouve la Relax Zone sur le camping festif d’Esperanzah! Un peu mise à l’écart de la foule, les festivaliers se demandent souvent ce qu’il s’y fait : il s’agit d’un espace calme, gratuit, anonyme et ouvert 24h/24 où les festivaliers peuvent venir récupérer ou trouver du réconfort suite à une consommation d’alcool ou d’autres produits psychotropes. Focus sur un service santé proposé par Safer Fiesta, le dispositif de réduction des risques liés à la fête.

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9 juin 2016

La saison des amours est ouverte !

C’est bien connu, l’arrivée des beaux jours, l’augmentation de la température, les fleurs qui s’épanouissent et les corps qui se dévoilent entrainent une montée de la sève aussi chez l’humain. Les longues soirées dans les bars, les festivals et les vacances sont autant d’occasions pour rencontrer son/sa/ses partenaire(s) d’une nuit ou d’une vie.  

Mais la chaleur, la musique et la fièvre du samedi soir, conjugués à la consommation d’alcool ou d’autres drogues, peuvent parfois nous faire oublier les risques potentiels d’une relation sexuelle non protégée. Afin de profiter de l’été sans se cramer les ailes, rien de tel qu’un petit rafraichissement (de la mémoire).

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Comme la vie est pleine de bonnes surprises, j’emporte évidemment toujours des préservatifs (masculins ou féminins) avec moi. Avec l’abstinence, c’est la seule manière d’éviter d’attraper une infection sexuellement transmissible. Si je n’en n’ai pas, je me renseigne pour savoir si c’est possible d’en trouver sur place. Tous les lieux festifs labellisés Quality Nights mettent à disposition des préservatifs et de nombreux festivals accueillent des stands de prévention.

Avoir des préservatifs sur soi, c’est bien, mais s’en servir, c’est mieux. Afin d’être bien protégé, j’utilise le préservatif pour la pénétration et la fellation. Je n’oublie pas de le placer correctement suivant le mode d’emploi et je peux aussi utiliser du lubrifiant qui augmentera le confort et diminuera les risques de déchirement du préservatif.

Si malgré tout j’ai pris un risque, je peux me rendre dans les 48h dans un des centres de référence « Sida » où il est possible qu’on me prescrive un traitement préventif d’urgence (TPE) pour diminuer les risques de contamination. Je peux aussi réaliser régulièrement des dépistages chez mon médecin, dans un centre de référence ou dans un planning familial. Cela permet de me rassurer, d’éviter de propager des crasses et de me traiter au plus tôt en cas de bug.

Qu’on se le dise, la saison des amours a commencé ! Pour démarrer ma parade amoureuse, je partage ces bons conseils et pas les IST.

C’est certain, l’été sera chaud.

1 décembre 2015

10 conseils pour mieux profiter de vos fêtes !

1. L’usage d’alcool ou d’autres drogues n’est jamais sans risque

Les soirées les plus chouettes sont celles dont on ressort avec de beaux souvenirs ! Ces derniers mois, plusieurs alertes ont été diffusées concernant des produits psychotropes à haut risque, renseignez-vous ! N’oubliez pas que l’alcool, même s’il est légal, reste un produit psychotrope dont l’usage peut entraîner des complications. N’oubliez pas non plus que beaucoup d’événements affichent une tolérance zéro face aux produits illégaux.

2. Prenez du temps pour faire des pauses

Il est normal d’aimer faire la fête jusqu’au matin. Mais parfois, le corps et l’esprit ont besoin d’une pause pour profiter dans la durée de la programmation. N’hésitez pas à faire un break dans un endroit calme et aéré, à l’écart des stimulations visuelles et sonores. La plupart des fêtes se déroulent dans des endroits surchauffés. Danser déshydrate; l’alcool ainsi que d’autres stimulants amplifient cette déshydratation. Buvez de l’eau régulièrement en petites quantités !

3. Soyez gentils avec vos oreilles

A l’évidence, c’est pour profiter du son proposé par votre lieu festif préféré que vous partez danser toute la nuit. Mais pour que la musique reste un plaisir, il est important d’être attentif à vos oreilles. Si le bruit est tel qu’une personne située à 1 mètre de vous doit crier pour se faire comprendre, c’est que vous êtes dans un environnement à risque. Si elle doit vous crier dans l’oreille, il y a danger. Restez à distance des haut-parleurs, utilisez des bouchons d’oreille si nécessaire ! Si des sifflements, des bourdonnements ou une diminution de votre acuité auditive perdure au-delà de 12 heures après l’événement, consultez un ORL au plus vite.

4. Pensez vous-même, souciez-vous des autres

C’est en compagnie de ses amis qu’on passe les meilleurs moments. Mais ne vous laissez pas emporter par l’effet de groupe. Si vous ne vous sentez pas dans votre assiette, écoutez les signaux de votre corps afin de respecter votre rythme. A l’inverse, prenez soin les uns des autres afin de vous assurer que vos compagnons de fête passent eux-aussi un bon moment. Si nécessaire, donnez-vous des lieux de rendez-vous si le lieu est grand. Rentrez en groupe plutôt que seul(e) ! Contribuez à la fête tout en évidant les situations conflictuelles.

5. Trouvez votre rythme : dormez, mangez, sortez !

Vous n’êtes pas un robot ! Avant de sortir, faites en sorte d’avoir dormi suffisamment d’heures pour avoir vos batteries rechargées. Privilégiez des repas pas trop lourds mais suffisamment nourrissants pour tenir jusqu’au bout de la nuit. Vous tiendrez plus longtemps si vous avez fourni à votre corps les ressources nécessaires.

6. Ne repoussez pas vos limites ; soyez responsables

Vos amis et votre famille tiennent à vous. Définissez à l’avance vos limites de consommations mais aussi de budget pour la soirée. Il vaut mieux « un rien pas assez » que « trop tard, c’est trop ». Faites en sorte de rester dans les limites de votre corps afin que la fête reste un plaisir.

7. Anticipez les circonstances climatiques

Averses belges ? Pluie verglaçante ? Chutes de neige ? Soyez attentifs aux conditions climatiques annoncées. Cela vous permettra de prévoir des vêtements suffisamment chauds mais aussi de mieux organiser vos déplacements vers et de retour de votre sortie.

8. Safe sexe, toujours !

Emportez toujours avec vous des préservatifs ! N’oubliez pas d’en vérifier la date de péremption. Faites attention de ne pas déchirer le préservatif en le sortant de l’emballage. Un préservatif bien enfilé, plaisir assuré ! Le lubrifiant permet d’améliorer les sensations durant le rapport, diminue le risque de rupture du préservatif et l’irritation des muqueuses ! Un test de dépistage est toujours utile : beaucoup d’infections sexuellement transmissibles sont asymptomatiques.

9. Les 1ers secours sont vos amis

En cas de malaise, de blessure, de constat d’incident,… Contactez le 112 (le numéro d’urgence). Même si vous ou un de vos amis avez consommé une drogue, il est important de communiquer tout ce que vous savez pour qu’une aide appropriée puisse vous être apportée. Les secouristes sont tenus au secret médical.

10. Pas de conduite sous influence

Si vous avez consommé de l’alcool ou d’autres drogues, ne conduisez pas de véhicule (vélo y compris !). Vous pourriez représenter un danger pour vous-même ou pour les autres. Dans l’idéal, prévoyez des moyens alternatifs à la voiture pour rentrer (numéros de taxi, horaires des premiers bus/trains/trams/métros !).

 

 

Bad trip: que peut-on faire ?

Le Bad trip (parfois appelé « flip ») est un risque lié à la consommation de drogues comme un autre. Mais bien souvent, les amis ou les professionnels de la fête qui en sont témoins se sentent démunis et ne savent pas comment intervenir. Or la personne qui vit un Bad trip peut être soutenue voire prise en charge par le commun des mortels : cela ne nécessite pas de connaissances médicales spécifiques. Juste de savoir ce qu’il est préférable de faire. Et d’accepter que la personne a droit à vos soins, qu’elle ait consommé un produit légal ou illégal. Car un Bad trip, ce n’est pas drôle, et personne ne mérite de le vivre seul.

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